Coup d’envoi du Fiscathon, à la recherche des prochaines innovations fiscales

Le Bénin a franchi un pas décisif vers la modernisation de son administration fiscale en lançant ce 30 octobre 2023 le Fiscathon, tout premier hackathon dédié à la fiscalité, une initiative inédite en Afrique de l’Ouest. Organisé à l’initiative de la Direction Générale des Impôts et EPITECH Bénin, cet événement réunit pendant 5 jours quelque 90 participants aux profils variés : développeurs, fiscalistes, comptables, designers, entrepreneurs… Tous ont pour objectif de concevoir des solutions innovantes capables d’améliorer les services fiscaux béninois. 

Un hackathon fiscal, empreint d’innovation

« Le numérique offre des opportunités extraordinaires pour rendre notre fiscalité plus efficace et inclusive », a souligné Nicolas YENOUSSI, Directeur Général des Impôts, lors du lancement du hackathon. Les autorités béninoises semblent avoir pleinement pris conscience du potentiel des nouvelles technologies pour moderniser le recouvrement de l’impôt. Epitech Bénin est fier d’organiser et de participer à un événement aussi innovant autour de la fiscalité.  

Les officiels présents au lancement du Fiscathon

“Pour les équipes d’Epitech, ce hackathon est vraiment une façon de contribuer à l’innovation au Bénin plus particulièrement. Il rentre parfaitement dans le cadre de nos prochains défis de faire du Bénin un véritable hub, un véritable hub d’innovation, un véritable hub d’éducation, du numérique et du digital dans toute l’Afrique francophone.” Ce sont les mots par lesquels Cynthia AISSY, COO d’Epitech a traduit le fort intérêt du pôle innovation et entrepreneuriat d’Epitech à travailler sur le Fiscathon. 

Les équipes du Pôle Innovation et Entrepreneuriat d’Epitech ont fait de la préparation du hackathon une priorité en préparant les meilleures conditions pour la tenue de cette première au Bénin. De la mobilisation des partenaires à l’organisation de la sélection des participants, Epitech a mis les petits plats dans les grands pour un Fiscathon réussi. Pendant cinq jours, les 90 participants devront relever trois grands défis.  

Des défis lancés aux participants du Fiscathon 

Concrètement, les participants au hackathon fiscal plancheront sur trois défis principaux. Le premier concerne la dématérialisation des factures pour les petites entreprises, souvent dépourvues de solutions digitales adaptées. L’enjeu est de leur fournir des outils simples de facturation électronique, y compris en mode déconnecté, afin de les accompagner dans leur formalisation.  

fiscathon bénin dgi epitech
Les participants du Fiscathon

Le deuxième défi porte sur la simulation de l’impôt par les contribuables. L’objectif est de développer un simulateur en ligne, conforme au Code général des impôts, permettant à tout usager de calculer le montant des impôts dont il devra s’acquitter. De quoi renforcer la transparence du système fiscal béninois. 

Enfin, le troisième défi concerne le paiement dématérialisé de la patente, un impôt affectant les petits commerçants ambulants. Là encore, il s’agit de leur faciliter la tâche en créant une solution technologique et innovante de paiement sur le terrain, plus pratique et sécurisée que le dispositif actuel. 

À l’issue du hackathon fiscal, les trois meilleurs projets se verront récompensés et bénéficieront d’un accompagnement technique et financier pour passer de l’idée au prototype opérationnel. Signe que les autorités fiscales béninoises comptent bien s’appuyer sur ces innovations pour accélérer la transition digitale de leur administration fiscale. Un enjeu crucial quand on sait que seule une fiscalité efficace et équitable peut permettre de financer les investissements dont le Bénin a besoin pour son développement. Le hackathon a lieu durant la semaine du 30 octobre. N’hésitez pas à le suivre sur les plateformes digitales d’Epitech Bénin, de la Direction Générale des Impôts, du Ministère de L’Economie et des Finances. 

Pourquoi la pédagogie promue par Epitech peut changer la donne ?

Depuis que le monde est monde et l’école ce qu’elle est, de nombreuses générations en ont traversé le seuil et en sont ressortis. On moule pendant plus de douze années des individus dans une pédagogie qui prône des programmes pré établis qui veulent leur bien et par ricochet celui de la société. 

L’école apprend très tôt à coller des étiquettes et de surcroît mettre les individus dans des cases. Des programmes pré conçus par classe sont obligatoirement disponibles pour faire des apprenants les meilleurs exécutants qui soient. C’est la solution qui marche depuis des siècles. C’est la solution qui a permis à environ un sur cinq individus de pouvoir se démarquer du lot.

Que fait-on des derniers de la classe ou de ceux qui s’en sortent in extremis ? Ils sont catalogués comme « paresseux ». Personne ne pense à leur motivation, leur personnalité ou leur compatibilité avec un domaine bien précis. Il faut juste s’adapter au programme qui suit une ligne unidirectionnelle. Selon l’école, les meilleurs en fonction de cette pédagogie unidirectionnelle sont les seuls à avoir un brillant avenir tangible. 

Alors, une interrogation : Et si le programme s’accordait plutôt à vous ?

Non, il ne s’agit pas d’un Tedx. Mais il faut bien avoir de quoi rythmer ses transitions… Pour en revenir au vif du sujet, nous allons nous référer à l’un des hommes les plus importants de l’histoire. 

Albert Einstein a dit « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper sur un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide ». 

Voilà, tout est dit. Et c’est dans cet esprit que la pédagogie est censée aller. L’école est sensée devenir un espace ou les apprenants sortent des sentiers battus : « Think Outside The box ».

Suivre les intérêts des apprenants et les lancer dans un monde empreint d’une multitude de pistes qu’ils peuvent exploités. Des pistes qui sauront forger leurs personnalités.

C’est ainsi qu’Epitech a adopté une pédagogie peu commune : Apprendre à Apprendre

Déjà, il faut dire qu’Epitech a su très tôt spécialiser son champ d’intervention pour avoir un impact sur les étudiants qui viennent se confier entre ses mains. De ce fait, Epitech ne s’occupe que des passionnés du fabuleux monde numérique. Plus précisément les passionnés de l’informatique.

A Epitech, la philosophie, c’est Apprendre à Apprendre. Car la technologie est aussi versatile qu’exponentielle. D’où l’intérêt de la Piscine Epitech. Il faut donc pour l’étudiant qu’il puisse apprendre à s’adapter. De plus, contrairement au système classique, les étudiants d’Epitech n’ont ni professeurs, ni devoirs. Il s’agit exclusivement d’une pédagogie par projet.

De la même façon qu’on n’apprend pas à un enfant à marcher, de cette même façon, l’étudiant apprend de lui-même à travers divers projets aussi variés que riches en compétences. Ce dernier va donc expérimenter un vaste champ de possibilités et aussi se découvrir des terrains avec lesquels il est beaucoup plus compatible. Dans la diversification, il trouve sa spécialisation !

Il n’y a pas d’innovation technologique sans innovation pédagogique.

C’est dans le miroir de cette expression que la pédagogie Epitech s’inscrit. Afin de faire fleurir un large panel de réels talents qui sauraient participer à la construction d’écosystèmes  de développement des individus et par ricochet, des communautés.

C‘est une pédagogie engagée pour le futur de l’informatique et le meilleur de l’innovation.